Un avant-goût
16-06-2015
C’est presque parti !
Eric, Véro et Augustin sont partis ce dimanche, décollage à midi de Genève pour une arrivée tardive à San Francisco.
Véro vous livre en avant-première quelques photos de cette ville qu’on surnomme the fog City, Frisco (on vous laisse deviner pourquoi) ou encore the City by the Ba.
Des photos sont rajoutées chaque jour (ou presque) dans cet article, jusqu’au grand départ dimanche. Pour y voir plus clair, cliquez sur les liens ci-dessous.
• La ville aux 40 collines
• Les cables cars
• Chinatown
• Civic Center
• Les graffitis
• Le Golden Gate
• Le Bay Bridge
• Mission District
• Cinéma et clichés
• Santa Barbara
La ville aux 40 collines
SF et ses célèbres cable cars
Les cable cars, créés en 1873, sont classés monuments historiques et n’ont pas de moteur. Ils empruntent les rues les plus pentues de la ville. Pour avancer et grimper les collines, le gripman accroche sa voiture à l’aide d’une sorte de pince à un câble d’acier sans fin, défilant à vitesse constante (15km/h) dans une gorge aménagée entre le sol et les rails.
Chinatown
Civic Center
Graffitis
Le Golden Gate Bridge
C’est le plus célèbre des ponts suspendus. Il fait la jonction entre la baie de San Francisco et l’océan Pacifique. Mis en service en 1937, conçu et réalisé en moins de 5 ans, long de 2737 mètres, composé de 128 750 km de câbles, il peut osciller de 7 mètres par mauvais temps. D’une largeur de 30 mètres, il compte 6 voies de circulation ouvertes au trafic automobile et deux allées réservées aux piétons de chaque côté. Ses deux tours culminent à quelques 230 m au dessus des eaux du détroit du Golden Gate.
Il est très aisément reconnaissable par sa couleur « orange international » choisie par Irving Morrow laquelle est le résultat d’une couche anticorrosion de protection posée sur l’acier. Cette couleur, qui marquait un beau contraste avec le bleu de la mer et du ciel, devait cependant être transitoire.
Même si l’U.S. War Department aurait souhaité qu’il soit strié de rayures, le pont est resté rouge pour une raison pratique : les conditions météorologiques de San Francisco étant loin d’être optimales toute l’année, laisser le pont couleur acier avait de fortes chances d’être catastrophique par temps de brouillard, en termes de visibilité. Chaque année, 20 000 litres de peinture sont nécessaires à son entretien.
Vus depuis la passerelle de notre bateau : 3 jolis phoques, au plus grand plaisir d’Augustin qui s’est toutefois étonné qu’un phoque puisse vivre ailleurs que sur la banquise !
Le Bay Bridge
Moins touristique, le San Francisco Bay Bridge relie San Francisco à Oakland et a été reconstruit après son effondrement lors du grand séisme de 1989.
Pour une visite depuis les eaux, embarquez au Pier 33 pour un Bay tour de 60 minutes.
Mission District
Historiquement, c’est le quartier qui marque la naissance de la ville de SF en 1776…cela nous rappelle à quel point l’histoire de la ville (et des Etats-Unis) est récente. C’est un quartier très coloré aux tendances hispaniques, nourri en permanence par l’immigration mexicaine et centre-américaine.
On y découvre de nombreuses peintures murales, aux thèmes contestataires, racontant l’histoire de la ville et les luttes latinas, une galerie d’art à ciel ouvert.
Clarion Alley, une profusion de visages, fleurs et animaux aux couleurs psychédéliques.
Le Women’s building rendant hommage aux femmes du monde entier.
Le carrosse familial
Les Clichés
L’Amérique nous renvoie à une multitude de clichés et références cinématographiques. On imagine Meryl Strip sur le seuil de sa maison dans « Sur la route de Madison » ou Clint Eastwood sortant d’un vieux pick up ou encore Gene Kelly en train de danser sur le trottoir d’en face… On pense encore aux vieux westerns et attaques de diligences protegées par les convoyeurs de la « Wells Fargo ». Moins pittoresques et authentiques, nous reviennent en tête les airs de soap opéras tels « Santa Barbara » à la simple vue d’un panneau d’agglomération ou « Dallas » lorsqu’on tombe sur un ranch délimité par des barrières en bois blanches ou encore « Alerte à Malibu » lorsqu’on aperçoit un sauveteur avec une bouée rouge sur une plage californienne…
Santa Barbara / Carpinteria
Nous avons quitté SF à bord d’un camion…eh oui nous avions réservé une auto modeste, disons spacieuse et fonctionnelle et voilà qu’on nous met entre les mains un de ces engins dont nous, Européens, n’a vont guère l’habitude: un gros Chevrolet noir de mafioso…une vraie voiture de ricain’ en fait. Il y a une marche pour accéder à l’habitacle et j’ai d’ailleurs bien failli y laisser quelque fois ma cheville à la descente! Et finalement on s’y fait bien et vite !
Nous sommes sortis du tumulte de la ville pour rencontrer les grands espaces, des champs de fraisiers et cerisiers à perte de vue bordés par des collines arides, frontière naturelle entre le désert et le micro-climat plus aéré qu’offre la côte.
Nous avons posé nos valises à Carpinteria, petite bourgade à 20 minutes de la bien plus célèbre Santa Barbara. Ce petit havre de paix nous a fait un bien fou, du chaud mais de l’air, une plage pour nous tous seuls, quelque petits restos sympas mais pas trop (aux US, on fait vite une overdose de TROP, trop de choix, trop grand, trop de compet´ de trop, trop de tout!) Ici, une peu de taille humaine, un peu de calme et de simplicité, un peu de salades et pâtes à la bolo à la place des burgers.
Caroline, la cousine d’Amérique, nous a rejoints avec son compagnon, Hameli pour 2 jours de balades dans le coin. Au programme, plage de Carpinteria et découverte de Santa Barbara et ses belles allées bordées de palmiers. Petit passage par la plage de Goletha où les Américains s’installent pour la journée du dimanche avec toute la familia pour un barbec au soleil avec tables, tentes et l’attirail complet du campeur aguerri, c’est limite s’ils déplacent pas le frigo rempli de bières (encore le côté too much). C’est un peu un spectacle pour nous qui partageons un grand drap de plage et une crème solaire ! Bref, on fait des châteaux de sable, on pose nos fesses dans les vagues et on cueille différentes espèces locales de cactus (je ne suis assignée l’agréable mission à Carpinteria de prélever quelques variétés de cactus et succulente pour enrichir ma collection Douvainoise) et on est contents … Ravis de passer du bon temps avec la famille d’Amérique!
A l’occasion d’une balade vers la mer, nous rencontrons un franco-américain qui, m’entendant parler le français, m’interpelle pour discuter… J’apprends qu’il connaît Bonneville en Haute-Savoie …ÉNORME, Bonneville connue outre-atlantique ?!?! Whaouuuuu, même si très franchement y a plus sympa pour représenter la France, mais bref, c’est juste hallucinant ! Nous partons de Carpinteria pour rejoindre la familia à LA en faisant une halte à Malibu. La Californie ne connaît pas de Loi littoral, les plus fortunés sont quasi les seuls à avoir accès à la mer… Nous parvenons toutefois à trouver un passage entre deux constructions et laissons Augustin exprimer ses talents vocaux devant la terrasse d’un resto fréquenté par une clientèle huppée …et oui la plage est à nous …aussi ! Les vagues sont énormes, sieste au soleil et petite pause avant de rejoindre Santa Monica.
C’est sur cette belle plage bien plus populaire que celle de Malibu qu’a été tournée la série « Alerte à Malibu ». Nous ne nous attardons pas car le trafic est dense aux abords de Los Angeles. Place maintenant à l’épopée familiale non plus à 3 mais à 13 !!!!